Analyse
n°1
Dans
le cadre de cette série de trois analyses, j’ai lu comme premier texte « Écrivons la violence », dit le psy. à
l’ado (Potier et Schmit, 2002).
J’ai choisi ce texte principalement parce que le titre m’intéressait, mais
aussi, puisque ce dernier a été rédigé à l’étranger. Ainsi, j’ai maintenant une
meilleure idée de ce qui peut se faire ailleurs.
Dans
l’écrit Écrivons la violence », dit le
psy. à l’ado, l’influence de Freud et de ses acolytes n’est point à douter.
Potier et Schmit illustrent une expérience qui a été réalisée avec « des
pré-adolescents présentant d’importantes difficultés à l’écrit » (p.1). Cette
expérience, comptabilisant diverses activités d’écriture, expose une relation
entre l’écriture et le pulsionnel.
Mon
scepticisme à l’égard de la psychanalyse « Freudienne » brime probablement mon
objectivité dans cette réflexion. Je comprends l’argumentaire présenté : de
jeunes personnes sont suivies pendant cinq années et des liens sont faits entre
l’écriture et la libération de leurs pulsions, de leur violence. Il est
écrit : « la forme littéraire, l’identification à l’écrivain, le "holding"
du texte d’auteur permettent une médiation pour que le pulsionnel s’articule »
(p.6). Toutefois, je suis d’avis que la psychanalyse n’est qu’une théorie
périmée pour l’instant. L’analyse des rêves, les lapsus, le stade génital, le complexe
d’Œdipe; toutes ces notions ne sont plus très exploitées en milieux spécialisés
(sauf ceux qui sont axés sur cette théorie).
Dans
la même lignée, Erik Erikson, également psychanalyste, présente la théorie du
développement psychosocial. La notion de crises forme sa théorie et des
exemples concrets la soutiennent. Cependant, peu évoquée de nos jours, nous
pouvons présumer que cette dernière a également fait son temps ou qu’elle
reviendra un jour pour soutenir une autre théorie ou thèse.
Finalement,
j’aimerais éventuellement me servir du texte « Écrivons la violence » , dit le psy. à l’ado afin de réaliser les
activités proposées, sur une période plus courte toutefois. Malgré que ces
activités aient pour fil conducteur la psychanalyse, dont je ne suis pas très
fan, elles sont intéressantes pour les élèves (ce qui peut augmenter leur
motivation) et elles sont pertinentes par rapport au document de La progression des apprentissages (Gouvernement
du Québec, 2013). De plus, elles démontrent une flexibilité pédagogique en laissant
quelques choix aux élèves. Finalement, le projet de roman suggéré s’articule en
plusieurs étapes bien structurées, ce qui ne précipite pas les élèves d’un coup
dans l’univers complexe de l’écriture.
(1) Théorie de Freud
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