mardi 3 mars 2015

Analyse n°1


Analyse n°1

Dans le cadre de cette série de trois analyses, j’ai lu comme premier texte « Écrivons la violence », dit le psy. à l’ado (Potier et Schmit, 2002). J’ai choisi ce texte principalement parce que le titre m’intéressait, mais aussi, puisque ce dernier a été rédigé à l’étranger. Ainsi, j’ai maintenant une meilleure idée de ce qui peut se faire ailleurs.

Dans l’écrit Écrivons la violence », dit le psy. à l’ado, l’influence de Freud et de ses acolytes n’est point à douter. Potier et Schmit illustrent une expérience qui a été réalisée avec « des pré-adolescents présentant d’importantes difficultés à l’écrit » (p.1). Cette expérience, comptabilisant diverses activités d’écriture, expose une relation entre l’écriture et le pulsionnel.  

Mon scepticisme à l’égard de la psychanalyse « Freudienne » brime probablement mon objectivité dans cette réflexion. Je comprends l’argumentaire présenté : de jeunes personnes sont suivies pendant cinq années et des liens sont faits entre l’écriture et la libération de leurs pulsions, de leur violence. Il est écrit : « la forme littéraire, l’identification à l’écrivain, le "holding" du texte d’auteur permettent une médiation pour que le pulsionnel s’articule » (p.6). Toutefois, je suis d’avis que la psychanalyse n’est qu’une théorie périmée pour l’instant. L’analyse des rêves, les lapsus, le stade génital, le complexe d’Œdipe; toutes ces notions ne sont plus très exploitées en milieux spécialisés (sauf ceux qui sont axés sur cette théorie).

Dans la même lignée, Erik Erikson, également psychanalyste, présente la théorie du développement psychosocial. La notion de crises forme sa théorie et des exemples concrets la soutiennent. Cependant, peu évoquée de nos jours, nous pouvons présumer que cette dernière a également fait son temps ou qu’elle reviendra un jour pour soutenir une autre théorie ou thèse.  

Finalement, j’aimerais éventuellement me servir du texte « Écrivons la violence » , dit le psy. à l’ado afin de réaliser les activités proposées, sur une période plus courte toutefois. Malgré que ces activités aient pour fil conducteur la psychanalyse, dont je ne suis pas très fan, elles sont intéressantes pour les élèves (ce qui peut augmenter leur motivation) et elles sont pertinentes par rapport au document de La progression des apprentissages (Gouvernement du Québec, 2013). De plus, elles démontrent une flexibilité pédagogique en laissant quelques choix aux élèves. Finalement, le projet de roman suggéré s’articule en plusieurs étapes bien structurées, ce qui ne précipite pas les élèves d’un coup dans l’univers complexe de l’écriture.
 
(1) Théorie de Freud
 
 
(2) Théorie d'Erik Erikson

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